La lumière traverse si intensément ces feuillages qu’on a l’impression de les voir de dos. S’agit-il vraiment d’arbres, ou simplement de silhouettes ? La distinction est floue, comme tous ces branchages que j’ai voulu seulement suggérer.

Ces arbres, droits et immobiles, semblent tout droit sortis d’un bois majestueux. On les croirait gardiens d’une ville close… et pourtant, tout est ouvert. La lumière passe, franchit, traverse.

S’ils imposent leur présence par leur rayonnement, ils n’en restent pas moins accueillants. Puisqu’ici tout circule, n’est-ce pas la fin des frontières ?