Le théâtre m’a appris la différence entre l’intention et l’intentionnalité. Jouer un personnage, ce n’est pas seulement montrer ce qui l’anime — le "quoi". C’est habiter sa conscience, se tourner vers ce qui l’appelle — le "pourquoi". La justesse ne réside pas dans l’exactitude d’un geste ou d’un verbe d’action, mais dans cette énergie intérieure qui oriente tout. Comme dans mes autres séries, je resserre la focale sur un détail évocateur : la main, aussi éloquente d'une voix, aussi révélatrice qu’un regard. Chaque tableau porte le nom d’une intention, mais l’intentionnalité de ces mains reste à résonner avec celui qui regarde.